Ce blog est aussi une tribune d’expression libre, pour relayer des informations diverses.
Le Billet suivant est écrit par des enseignants du canton.
Voici pour lecture un extrait du COMPTE-RENDU du CONSEIL COMMUNAUTAIRE du 26 mai 2011 de la COMMUNAUTE DE COMMUNES DU PAYS TOY publié il y a quelques jours sur site argeles-infos :
« M. NOGUERE souligne que la Communauté de Communes de Gavarnie Gèdre a également la compétence scolaire et que l’intégration de cette dernière risque aussi d’être compliquée. Au sujet de la compétence scolaire, M. LESCOULES pense qu’il est nécessaire de rencontrer l’inspecteur d’académie afin d’aborder avec lui l’éventuel regroupement pédagogique des classes du territoire. »
INDIGNATION !
Pourquoi Monsieur Le Maire de Luz, Alain Lescoules voudrait-il rencontrer (encore! Cela devient une habitude!) Monsieur l’Inspecteur d’Académie pour aborder un « éventuel regroupement pédagogique du territoire »?
Quand M. Lescoules parle de « regroupement pédagogique » cela consiste à comptabiliser tous les enfants du canton et diviser ce nombre par le nombre 24 (seuil de fermeture de classe en zone rurale ): cette division permet très vite de comprendre que ce genre de regroupement se solde toujours par la suppression de postes ,dans notre cas 3 voire 4 ( et ce sans compter les postes d’ATSEM et de personnel de cantine).
Perte de qualité d’enseignement et d’encadrement, augmentation des frais de scolarité puisque toutes les structures regroupées coûtent au final plus cher que les petites structures scolaires de proximité… Quand tous les élus de village défendent avec fierté et détermination leurs écoles synonymes de vie, de jeunesse et de maintien des familles, il est donc de curieuses méthodes consistant à aller en cavalier seul négocier des regroupements sans les personnes concernées.
Parents et enseignants ont quelques raisons de s’indigner …
Des enseignants du canton de LUZ
C’est en effet une bien étrange façon d’envisager la représentativité cantonale en s’arrogeant la faculté de nous représenter tous auprès de l’IA. En a-t-il reçu le mandat ? Je crois que non, dans la mesure où les urnes cantonales ont rendu un verdict sans appel en 2008 et la CCPT encore récemment.
Je compte sur la perspicacité des représentants de l’Education Nationale pour savoir quel interlocuteur est le mieux à même de parler au nom de nous tous. Toutefois, mettons-nous un instant à la place de l’IA qui reçoit des directives ministérielles visant à réduire les postes d’enseignants à tout prix, il ne faudra pas grand excès de zèle pour s’engouffrer dans la brèche ainsi ouverte.
Concernant la stratégie et la pertinence de l’action engagée, on ne peut qu’être interloquer par la prise de risque qui, si elle volontaire est inconséquente, si elle est irréfléchie est irresponsable. Dans les deux cas, il est temps de s’interroger sérieusement.